Test - Drifting Lands par Alkemi
Un shmup comme on les aime, un hack’n slash original !
Jeu : Drifting Lands
Développeur : Alkemi
Éditeur : Alkemi
Moteur : Unity
Plates-formes : Microsoft Windows, MacOS
Genre : Shmup, Hack’n slash
Date de parution : 5 juin 2017
Mon temps de jeu : 1h15
N’étant pas un grand amateur du genre “Shmup”, je n’ai pas eu de réelle hype pour ce jeu. Néanmoins, je souhaitais le tester car c’est un jeu qui vaut le détour. Mon but est double : intéresser ceux qui ont ce goût et n’y ont pas encore joué, et faire découvrir une nouvelle saveur aux autres.
Shmup
Derrière ce terme incongru se cache un genre de jeu vidéo. Vous avez certainement cette image d’un jeu arcade avec un petit vaisseau en bord d’écran qui peut se mouvoir et tirer, affrontant des hordes d’ennemis envoyant des boules de couleurs à éviter, avec le décor qui se meut de sa propre initiative. A cela s’ajoute souvent la possibilité de ramasser des items permettant d’upgrade ses armes, de regagner de la vie ou d’acquérir des charges pour la capacité spéciale. La plupart du temps, un gros laser dézingue tout sur son passage… Puis arrive le boss à la fin du niveau ! Un gros vaisseau qui tire de partout, disposant de plusieurs phases et qui vous fera certainement perdre vos 3 vies, vous faisant recommencer au tout début. Tout ça, c’est le shmup !
Hack’n Slash
Un autre genre. Défini souvent par “portes, monstres, trésors”. On navigue dans des donjons nettoyant tous les monstres sur notre passage, à ne plus savoir quoi faire des loots ! Parfois, on tombe sur des trésors, nous submergeant alors sous une nouvelle vague d’items. Ce peut être une armure, une arme, un accessoire… Leur caractéristique étant générée aléatoirement, en faire pop un très grand nombre nous assure de tomber sur celui que l’on cherche. Imaginez un casino du loot où vous pouvez les vendre et les acheter au comptoir, les crafter à des établis spéciaux, et les droper sur les monstres ou coffres rencontrés pendant votre aventure. Il y a bien sûr des boss, et notre personnage dispose de capacités qui évoluent au fil de la partie.
Fuuuuuuusiooooonnnnn
Du pur génie ! Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? Les deux genres précédents se marient très bien dans leurs similitudes et se complètent dans leurs différences. Nous voilà à écumer les cieux, entouré de mobs et de loots. Ça tire et explose de partout ! On finit le niveau et on rentre au hangar pour vider la soute, s’équiper ou revendre des items ainsi collectés. On améliore nos stats et nos compétences, et on repart !
Histoire et Gameplay
Il y a eu une guerre, on a tout fait péter. Ça a donné des îles volantes servant de décor à nos excursions et à l’histoire. Et on est pilote pour une faction rebelle ! C’est l’occasion en début de partie de choisir un vaisseau : le léger tape-dur, le fait-tout, ou le lourd qui tape moins bien que les autres. Vous serez libre de racheter des vaisseaux parmi ces 3 classes en cours de partie.
Dans un jeu aussi dynamique, faire passer une histoire est compliqué. J’ai donc martelé mon clic gauche pour ne pas lire les dialogues pendant les séquences cinématiques et retourner au combat plus vite.
On dispose d’un hub où l’on choisit sa prochaine mission ou refaire les précédentes avec une spécificité. Les anciennes sont sous forme de chaîne, pour donner un aspect old-school où les niveaux se suivent les uns à la suite des autres. Perdre vous fait recommencer au premier des niveaux. Malheureusement mal exploité, à chaque fin de niveau vous avez un récapitulatif vous permettant de continuer ou retourner au hangar avant de poursuivre, créant une interruption brisant le groove. J’aurais bien aimé que les niveaux soient sans discontinuité. Tristement aussi, le premier boss ne vous bloque pas le passage et s’en va au bout d’un moment, vous laissant finir tranquillement.
Les premières minutes de Drifting Lands sont très importantes. Le souci est qu’ici, il y a 10 grades (chapitres) différents, toute l’expérience se révélant petit à petit. Trop lentement à mon goût. Alors au commencement, j’étais partagé entre continuer, ou faire autre chose et revenir plus tard.
J’aimerais aussi aborder avec vous le fait de devoir recharger plusieurs fois une partie pour tester chaque arme. NeuroVoider, un jeu sorti 1 an plus tôt, offre la possibilité de le voir dans un écran de simulation, ce qui est très pratique.
Jouer au pad, c’est mieux ?
Un encart précédant l’arrivée sur le menu principal nous annonce que j’aurais une meilleure expérience en utilisant un pad. En tant que PCiste dans l’âme, j’ai beaucoup ri et eu peur. J’ai été très agréablement surpris, jouer à la souris est un pur plaisir ! (Je veux que tous les schmup puissent se jouer ainsi !) Il faut néanmoins réassigner quelques touches, le tir n’étant déjà pas sur le clic gauche… Quant à l’ergonomie des menus pour la sélection et revente d’items, elle est à revoir pour ce périphérique. Appuyez sur ALT pour faire un genre de cliquer-glisser, ce n’est pas le plus pratique.
Conclusion
Drifting Lands est une très bonne idée : mixer shmups et hack’n slash marque un tournant du jeu vidéo, et je passe de bons moments dessus. Je peux personnaliser mon vaisseau avec les items récoltés, mais aussi faire évoluer ses stats et capacités. Ce côté loot compulsif et grinding marche très bien ! Mais l’histoire est trop présente pour un jeu dynamique comme celui-ci. Je n’ai pas eu envie de lire les dialogues. Tout ce que je souhaite, c’est retourner aux combats pour tester mes nouvelles armes et voir ce que le jeu va m’apporter de nouveau. Il y a aussi quelques petites erreurs trop visibles pour faire abstraction, notamment sur les niveaux chaînés et le premier boss. Il faut également s’investir en début de partie pour voir naître l’expérience attendue.
Néanmoins, pour le moment, il est le seul à offrir cette expérience et il le fait plutôt bien. Et pour cela : jouez à Drifting Lands !
Les plus
– Fusion schmup et hack’n slash
– Ambiance graphique
– Ambiance sonore
Les moins
– Ennui en début de partie
– Histoire trop présente
– Ergonomie de certains menus à la souris
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